


Les technologies digitales au service de l’efficacité énergétique : des bénéfices à court-terme
Prenons un exemple concret dans les bâtiments où se trouvent aujourd’hui les plus gros gisements d’économie puisqu’on estime qu’un tiers de l’énergie y est gaspillée.
Sachant que 50% de leur consommation vient du trio CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation), les technologies digitales permettent d’automatiser la baisse du chauffage en dehors des heures d’usage, d’optimiser la climatisation en fonction de la température extérieure.
Aujourd’hui, seulement 6% des bâtiments tertiaires sont équipés d’une GTB (Gestion Technique du Bâtiment), dont 70% sont bien calibrées et paramétrées. Elles permettent pourtant d’assurer jusqu’à 40% d’économies.
Comment ? En mesurant la consommation, ce qui permet de la comprendre et de mettre en œuvre les bonnes solutions qui peuvent être liées à l’équipement (changer une chaudière) comme de l’usage (régulation automatique en fonction de la présence).
Nous passons 90% de notre temps dans des bâtiments qui consomment, selon le ministère de l’écologie, presque la moitié (44% exactement) de l’énergie dépensée en France. Et 30% de cette énergie est gaspillée, selon l’agence de la protection environnementale. Un beau potentiel d’économies, que la flambée du coût de l’énergie comme les règlementations récentes rendent visibles et accessibles.
ROI en moins de 3 ans
40%
Dans l’industrie : du chemin parcouru, mais des gisements d’efficacité énergétique demeurent
Dans l’industrie, des optimisations ont été réalisées dès le début des années 2000, amenant la consommation à un palier. Mais si les solutions sont moins évidentes, des sources d’efficacité existent encore et offrent une rentabilité certaine avec la hausse des coûts de l’énergie.
Récupération de la chaleur fatale, software pour optimiser les consommations, équipements plus pointus, réglage parfait des systèmes de froid ou de ventilation, installation de pompes à chaleur, de panneaux photovoltaïques… Les pistes sont multiples. A la clef : les 20% d’efficacité énergétique accessibles d’ici 2030 selon l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME).
Objectifs d'économies d'énergie (bâtiments) et de réduction des émissions de CO2 (industrie)

L'efficacité énergétique pour accélérer la réduction des émissions de CO2 alors que les échéances légales approchent
Selon l’Agence Internationale de l’Energie, trois quarts des émissions de gaz à effet de serre mondiales sont liées à l’énergie. L‘efficacité énergétique devient alors un levier crucial pour la réduction des émissions des entreprises.
Elle permet de générer des économies et de répondre aux règlementations qui seront de plus en plus strictes alors qu’on parle aujourd’hui d’une projection de hausse à 4°C en 2100.
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